Béjaia et Paris : "Bouteflika dégage !"
C'est la première fois qu'une telle expression est lancée.
Pancartes à la main, tous avaient le même mot d’ordre : "Bouteflika dégage !".
Pour la plupart de ces protestataires, la chute de Zine El-Abidine Ben Ali en Tunisie et d'Hosni Moubarak en Égypte, a apporté un souffle d’espoir inédit et inespéré. "C’est une grippe qui se propage en ce moment, une contamination de la liberté", a confié Dalila Bachiri, pharmacienne "Il faut maintenant que toute la clique de Bouteflika et des militaires laissent la place à une démocratie", a-t-elle hurlé au milieu de la cacophonie ambiante, "j’ai bon espoir, il partira, c’est un véritable printemps arabe qui se met en place aujourd’hui".
Alors, après la Tunisie et l'Egypte, l'Algérie ? « Toutes les conditions sont réunies pour une extension de la contestation à grande échelle », estimait Pierre Vermeren, historien à l'université Paris I, à la veille des appels à manifester de l'opposition et de la société civile pour « changer le système ». Le départ du président égyptien Hosni Moubarak n’a fait que renforcer la détermination des manifestants. « La situation est éruptive, poursuit Pierre Vermeren. L'insatisfaction est générale, tout le monde est vent debout contre le pouvoir. »
Comme en Tunisie, l'amertume touche d'abord les jeunes au chômage, sans avenir. Plus frustrés encore que leurs voisins tunisiens, tant leur pays regorge de richesses pétrolières. A cela s'ajoute un président malade, affaibli, et critiqué pour avoir oublié les priorités économiques au profit du seul objectif de réconciliation nationale du pays.
Alors, après Ben Ali et moubarak, c’est le tour de Bouteflika ?
C'est la première fois qu'une telle expression est lancée.
Pancartes à la main, tous avaient le même mot d’ordre : "Bouteflika dégage !".
Pour la plupart de ces protestataires, la chute de Zine El-Abidine Ben Ali en Tunisie et d'Hosni Moubarak en Égypte, a apporté un souffle d’espoir inédit et inespéré. "C’est une grippe qui se propage en ce moment, une contamination de la liberté", a confié Dalila Bachiri, pharmacienne "Il faut maintenant que toute la clique de Bouteflika et des militaires laissent la place à une démocratie", a-t-elle hurlé au milieu de la cacophonie ambiante, "j’ai bon espoir, il partira, c’est un véritable printemps arabe qui se met en place aujourd’hui".
Alors, après la Tunisie et l'Egypte, l'Algérie ? « Toutes les conditions sont réunies pour une extension de la contestation à grande échelle », estimait Pierre Vermeren, historien à l'université Paris I, à la veille des appels à manifester de l'opposition et de la société civile pour « changer le système ». Le départ du président égyptien Hosni Moubarak n’a fait que renforcer la détermination des manifestants. « La situation est éruptive, poursuit Pierre Vermeren. L'insatisfaction est générale, tout le monde est vent debout contre le pouvoir. »
Comme en Tunisie, l'amertume touche d'abord les jeunes au chômage, sans avenir. Plus frustrés encore que leurs voisins tunisiens, tant leur pays regorge de richesses pétrolières. A cela s'ajoute un président malade, affaibli, et critiqué pour avoir oublié les priorités économiques au profit du seul objectif de réconciliation nationale du pays.
Alors, après Ben Ali et moubarak, c’est le tour de Bouteflika ?
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