Intéressons nous aux différentes raisons possibles qui ont rendues incontournable ce "renversement" de gouvernement en Libye, décidé par ces pays étrangers qui usent de l'Otan comme bras armé. (aussi critiquable ou louable que ce régime libyen puisse apparaitre pour les uns ou les autres)
Empêcher le régime en place de massacrer les "mouvements de rebelles" qui se sont formés depuis quelques mois. Empêcher que des civils innocents soient tués.
Extrait de la résolution : " Considérant que les attaques généralisées et systématiques actuellement commises en Jamahiriya arabe libyenne contre la population civile peuvent constituer des crimes contre l'humanité,
Rappelant le paragraphe 26 de la résolution 1970 (2011) dans lequel il (le conseil de sécurité) s'est déclaré prêt à envisager de prendre d'autres mesures pertinentes, si nécessaire, pour faciliter et appuyer le retour des organismes d'aide humanitaire et rendre accessible en Jamahiriya arabe libyenne une aide humanitaire et une aide connexe,
Se déclarant résolu à assurer la protection des civils et des secteurs où vivent des civils, et à assurer l'acheminement sans obstacle ni contretemps de l'aide humanitaire et la sécurité du personnel humanitaire, "
Le texte de la résolution 1973 complète ici
2 - La piste du pétrole
Il dénonce l'influence des grandes multinationales pétrolières dans cette intervention armée.
Un article : 27 08 2011
le CNT lui aurait réservé 35% des futurs contrats pétroliers Le président Nicolas Sarkozy s’indignerait en privé qu’on puisse penser que la France a mené une « guerre pour le pétrole » rapporte le journal Le Monde.
Le chef du CNT fait preuve de moins de pudibonderie. Il a annoncé les pays seront récompensés en « fonction du soutien » apporté aux insurgés. La chute du régime de Kadhafi libère la course à l’or noir où des reclassements sont prévisibles. Sous la forme d’un retour sur investissement dans la guerre. « Nous promettons de favoriser les pays qui nous ont aidés, notamment au travers du développement de la Libye. Nous les traiterons en fonction du soutien qu'ils nous ont apporté », a déclaré Moustapha Abdeljalil.
La suite
Un autre article : 25 08 2011 - C’est l’heure des comptes. Les nouveaux dirigeants qui émergent du conflit libyen sont courtisés de toutes parts, et en première ligne par les compagnies pétrolières. La donne a changé et c’est le CNT (Conseil national de transition) qui contrôle désormais les vannes du 17e plus important producteur de pétrole du monde.
Dans cette course à l’or noir libyen, c’est le groupe italien Eni qui est donné – pour l’heure – comme favori, car ses relations avec la Libye sont historiques. Mais les compagnies des pays ayant soutenu les rebelles vont pouvoir réclamer leur part du gâteau. Comme Total, la France ayant été le premier pays à affronter militairement Muammar Kadhafi. Les compagnies américaines pourraient aussi profiter de l’occasion. Le Qatar, premier pays arabe à soutenir militairement les rebelles, est aussi en bonne place.
suite
3 - La piste de la volonté libyenne de démarrer à l'échelle du continent, une nouvelle monnaie africaine, le Dinars Or
Etait-il sur le point d'aboutir, en pleine période de "soins palliatifs" du dollar ?
Un article de John Perkins
26.04.2011 - Alors que beaucoup optent pour la rationalisation et décrivent les ressources, surtout le pétrole, comme étant les raisons pour lesquelles nous devons être dans ce pays, il y a également un bon nombre de voix dissidentes. Dans son ensemble, tout ceci tourne autour de la relation financière de la Libye avec la Banque Mondiale, le FMI et la Bank for International Settlements (NdT : la BIS, qui est le GQG des banques centrales, basée à Bâle en Suisse) et des multinationales.
Si on se réfère au FMI, la banque centrale libyenne est une banque d’état à 100%. Le FMI estime que la banque a environ 144 tonnes d’or dans ses coffres. Il est de notoriété publique que dans les mois qui ont précédés la résolution de l’ONU qui autorisa les Etats-Unis et ses alliés d’envoyer des troupes en Libye, Muammar Kadhafi supportait ouvertement la création d’une nouvelle monnaie d’échange qui rivaliserait avec le dollar US et l’Euro. De fait, il appela les nations africaines et musulmanes à rejoindre une alliance qui créerait cette monnaie, le dinar or, et qui deviendrait leur monnaie principale d>’échange international. Ils ne vendraient le pétrole et autres ressources naturelles aux Etats-Unis et au reste du monde seulement qu’en dinars or.
Suite
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Une vidéo (3mn37) sur la chaine Russia Today, publiée le 16.08.2011
4 - Le pillage légal (?) des comptes bancaires libyens présents dans les banques étrangères et l'or en Libye
De nombreux comptes bancaires libyens existent dans de nombreux pays et 144 tonnes d'or seraient présent dans la banque centrale de Libye
Consulter ce Tableau :
source
Pour vérifier ces chiffres : ici
choisir Latest World Official Gold Reserves
et ici un lien qui explique ce qu'est le W.G.C
----------------------
Quand des pillages ont lieu à Londres, un concert d'indignations politiques et une réponse policière et judiciaire "musclé". Quand le pillage est effectué sur des comptes bancaires, concernant des milliards de dollars, appartenant à la nation Libyenne. A peine quelques lignes bienveillantes et justifiant le hold up "utile et nécessaire".
27.02.2011 - Mise en place de verrous bancaires
Le département au Trésor des Etats-Unis a indiqué vendredi avoir appelé les institutions financières du pays à être particulièrement vigilantes sur les mouvements de fonds de dirigeants libyens.
Le Réseau de répression de la délinquance financière (FinCEN) du Trésor a publié une circulaire envoyée aux banques la veille leur demandant de “prendre des mesures raisonnables compte tenu des risques de hausse potentielle des mouvements d’actifs” de leurs clients libyens vers des destinations qui ne seraient pas identifiées.
Suite
28.02.2011 - Le gouvernement canadien a sais au cours de sderniers jours plus de 2 milliards de dollars d'actifs dans de sbanques canadiennes, appartenant à la Libye
L'article
09.05.2011 - Même la Gambie s'y est mise
L'article
5 - la piste de l'obstacle libyen concernant le projet d'union pour la Méditerranée
10.06.2008 - Le numéro un libyen a vivement dénoncé ce projet de coopération entre les pays des deux rives de la Méditerranée initié par Nicolas Sarkozy.
Mouammar Kadhafi a rejeté avec virulence mardi le projet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) inspiré par la France. Monopolisant la parole à l'ouverture du sommet arabe de Tripoli, le numéro un libyen s'est livré à une véritable diatribe contre l'UPM devant les présidents syrien, mauritanien, tunisien et algérien et le premier ministre marocain.
Selon Kadhafi, l'UPM pourrait mettre à mal l'unité africaine et arabe en concurrençant des organisations déjà existantes. « Nous sommes des pays membres de la Ligue arabe et aussi de l'Union africaine et nous ne prendrons en aucun cas le risque de disperser nos rangs. Il faut que nos partenaires (européens) comprennent bien cela », a prévenu le dirigeant libyen. Et de prévenir : « si l'Europe veut coopérer avec nous, qu'elle le fasse avec la Ligue arabe ou l'Union africaine (...) nous n'acceptons pas que l'Europe traite avec un seul groupe » de pays, c'est à dire uniquement avec ceux qui bordent la rive sud de la Méditerranée,comme le propose le projet de l'Union pour la Méditerranée..
« Nous ne sommes ni des affamés ni des chiens »
Le colonel Kadhafi a aussi qualifié l'UPM de « projet passager » voué à l'échec, affirmant : « l'UE veille sur son unité et refuse sa division et l'initiative de notre cher ami Sarkozy a été rejetée fermement par l'Europe ».
L'article entier
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Mouammar Kadhafi, à l'époque de sa venue en France, a rejeté avec virulence le projet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) inspiré par la France
6 - Un autre point à tenir compte : l'urgence de la date butoir de septembre 2011
En effet, le 20 septembre 2011, l'autorité palestinienne soumet au vote de l'ONU, le projet d'une reconnaissance onusienne de l'état Palestinien. Il y a de très fortes chances qu'un vote massif de pays aillent dans le sens de cette reconnaissance.
Les Palestiniens auraient déjà obtenu le soutien d'au moins 130 des 193 pays membres des Nations unies, selon les derniers pointages des diplomates israéliens. Saëb Erakat, un proche de Mahmoud Abbas, le président palestinien, estime que la barre des 150 pourrait être franchie. Ces derniers jours, la Chine, le Salvador et le Honduras ont sauté le pas, malgré les tentatives d'Israël de les en dissuader. La bataille qui doit commencer le 20 septembre lorsque Mahmoud Abbas compte demander l'intégration d'un État palestinien à l'Assemblée générale des Nations unies à New York, semble perdue d'avance. Ron Prossor, l'ambassadeur d'Israël à l'ONU, a admis, dans un message adressé à Jérusalem et divulgué dimanche par le quotidien Haaretz, que « le maximum qu'Israël puisse espérer, c'est qu'un petit groupe de pays vote contre, s'abstienne ou ne prenne pas part au vote ».
La suite sur Figaro.fr
Il est également probable qu'une indignation soit déclenchée à l'échelle planétaire car les USA envisagent d'utiliser leur véto au conseil de sécurité pour "limiter" la casse, et Mahmoud Abbas devra, dans ce cas là, se contenter "seulement" d'un statut état non membre de l'ONU. Le tollé que cette manoeuvre pourrait déclencher alors, génerait considérablement la position de l'Otan en Libye. Car comment parler de démocratie et de liberté en Libye quand on sabote celle qui est réclamée par la Palestine à l'ONU. D'où l'importance, de "finir" le travail avant cette date.
Le tollé qui pourrait s'exprimer un exemple de titre de première page possible :
Lire l'article sur AgoraVox : un véto américain pèserait-il plus que le vote de 150 nations ?
Conclusion
Pour conclure, peut-être en existe-t-il d'autres non envisagées pour l'instant, en ce qui me concerne, au lieu de choisir une de ces raisons, et je les sélectionnerais toutes. En effet, j'entrevois une alliance de "vautours" opportunistes dont les intérêts sont reliés l'une ou l'autre des pistes évoquées dans cet article.
L'union fait la force et l'objectif de cette alliance est de "tomber" sur le nid de coucous et de se partager le festin. Soulignons combien cette idée d'union, d'alliance est fascinante quand on constate l'énergie déployée et les techniques utilisées pour diviser et stigmatiser un camps face à un autre, à l'intérieur d'un pays "cible". juste avant l'"intervention" armée qui "finalisera " la "démocratisation" ou "l'installation de la paix"
Au final, les enjeux sont astronomiques, main basse sur le pétrole libyen, éliminer la "menace" de la création du Dinars Or, main basse sur les milliards de dollars des comptes bancaires libyens dans le monde, main basse sur l'or de la banque centrale libyenne et élimination d'un obstacle à un projet géopolitique diplomatiquement correcte de prise de contrôle de tous les pays de la méditerranée et du moyen et proche orient.
La guerre : "faut pas communiquer !" "Dès que tu expliques, cela enlève la magie !"
1 - La raison officielle
Empêcher le régime en place de massacrer les "mouvements de rebelles" qui se sont formés depuis quelques mois. Empêcher que des civils innocents soient tués.
Extrait de la résolution : " Considérant que les attaques généralisées et systématiques actuellement commises en Jamahiriya arabe libyenne contre la population civile peuvent constituer des crimes contre l'humanité,
Rappelant le paragraphe 26 de la résolution 1970 (2011) dans lequel il (le conseil de sécurité) s'est déclaré prêt à envisager de prendre d'autres mesures pertinentes, si nécessaire, pour faciliter et appuyer le retour des organismes d'aide humanitaire et rendre accessible en Jamahiriya arabe libyenne une aide humanitaire et une aide connexe,
Se déclarant résolu à assurer la protection des civils et des secteurs où vivent des civils, et à assurer l'acheminement sans obstacle ni contretemps de l'aide humanitaire et la sécurité du personnel humanitaire, "
Le texte de la résolution 1973 complète ici
2 - La piste du pétrole
Certains décriptent de la situation en Libye, une volonté de s'emparer du trésor pétrolier libyen.
Il dénonce l'influence des grandes multinationales pétrolières dans cette intervention armée.
Un article : 27 08 2011
le CNT lui aurait réservé 35% des futurs contrats pétroliers Le président Nicolas Sarkozy s’indignerait en privé qu’on puisse penser que la France a mené une « guerre pour le pétrole » rapporte le journal Le Monde.
Le chef du CNT fait preuve de moins de pudibonderie. Il a annoncé les pays seront récompensés en « fonction du soutien » apporté aux insurgés. La chute du régime de Kadhafi libère la course à l’or noir où des reclassements sont prévisibles. Sous la forme d’un retour sur investissement dans la guerre. « Nous promettons de favoriser les pays qui nous ont aidés, notamment au travers du développement de la Libye. Nous les traiterons en fonction du soutien qu'ils nous ont apporté », a déclaré Moustapha Abdeljalil.
La suite
Un autre article : 25 08 2011 - C’est l’heure des comptes. Les nouveaux dirigeants qui émergent du conflit libyen sont courtisés de toutes parts, et en première ligne par les compagnies pétrolières. La donne a changé et c’est le CNT (Conseil national de transition) qui contrôle désormais les vannes du 17e plus important producteur de pétrole du monde.
Dans cette course à l’or noir libyen, c’est le groupe italien Eni qui est donné – pour l’heure – comme favori, car ses relations avec la Libye sont historiques. Mais les compagnies des pays ayant soutenu les rebelles vont pouvoir réclamer leur part du gâteau. Comme Total, la France ayant été le premier pays à affronter militairement Muammar Kadhafi. Les compagnies américaines pourraient aussi profiter de l’occasion. Le Qatar, premier pays arabe à soutenir militairement les rebelles, est aussi en bonne place.
suite
3 - La piste de la volonté libyenne de démarrer à l'échelle du continent, une nouvelle monnaie africaine, le Dinars Or
D'autres analyses mettent l'accent sur l'intention des armadas bancaires te financières d'empêcher sur le marché des changes ainsi que celui de l'or, l'explosion que provoquerait la mise en place d'une monnaie nouvelle sur le continent africain, le Dinars Or, dont Kadhafi tentait de montrer le caractère unifiant et libérateur par rapport à la domination du dollar, pour tous les chefs d'états africains.
Etait-il sur le point d'aboutir, en pleine période de "soins palliatifs" du dollar ?
Un article de John Perkins
26.04.2011 - Alors que beaucoup optent pour la rationalisation et décrivent les ressources, surtout le pétrole, comme étant les raisons pour lesquelles nous devons être dans ce pays, il y a également un bon nombre de voix dissidentes. Dans son ensemble, tout ceci tourne autour de la relation financière de la Libye avec la Banque Mondiale, le FMI et la Bank for International Settlements (NdT : la BIS, qui est le GQG des banques centrales, basée à Bâle en Suisse) et des multinationales.
Si on se réfère au FMI, la banque centrale libyenne est une banque d’état à 100%. Le FMI estime que la banque a environ 144 tonnes d’or dans ses coffres. Il est de notoriété publique que dans les mois qui ont précédés la résolution de l’ONU qui autorisa les Etats-Unis et ses alliés d’envoyer des troupes en Libye, Muammar Kadhafi supportait ouvertement la création d’une nouvelle monnaie d’échange qui rivaliserait avec le dollar US et l’Euro. De fait, il appela les nations africaines et musulmanes à rejoindre une alliance qui créerait cette monnaie, le dinar or, et qui deviendrait leur monnaie principale d>’échange international. Ils ne vendraient le pétrole et autres ressources naturelles aux Etats-Unis et au reste du monde seulement qu’en dinars or.
Suite
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Une vidéo (3mn37) sur la chaine Russia Today, publiée le 16.08.2011
4 - Le pillage légal (?) des comptes bancaires libyens présents dans les banques étrangères et l'or en Libye
De nombreux comptes bancaires libyens existent dans de nombreux pays et 144 tonnes d'or seraient présent dans la banque centrale de Libye
Consulter ce Tableau :
source
Pour vérifier ces chiffres : ici
choisir Latest World Official Gold Reserves
et ici un lien qui explique ce qu'est le W.G.C
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Quand des pillages ont lieu à Londres, un concert d'indignations politiques et une réponse policière et judiciaire "musclé". Quand le pillage est effectué sur des comptes bancaires, concernant des milliards de dollars, appartenant à la nation Libyenne. A peine quelques lignes bienveillantes et justifiant le hold up "utile et nécessaire".
27.02.2011 - Mise en place de verrous bancaires
Le département au Trésor des Etats-Unis a indiqué vendredi avoir appelé les institutions financières du pays à être particulièrement vigilantes sur les mouvements de fonds de dirigeants libyens.
Le Réseau de répression de la délinquance financière (FinCEN) du Trésor a publié une circulaire envoyée aux banques la veille leur demandant de “prendre des mesures raisonnables compte tenu des risques de hausse potentielle des mouvements d’actifs” de leurs clients libyens vers des destinations qui ne seraient pas identifiées.
Suite
28.02.2011 - Le gouvernement canadien a sais au cours de sderniers jours plus de 2 milliards de dollars d'actifs dans de sbanques canadiennes, appartenant à la Libye
L'article
09.05.2011 - Même la Gambie s'y est mise
L'article
5 - la piste de l'obstacle libyen concernant le projet d'union pour la Méditerranée
Mouammar Kadhafi a rejeté avec virulence mardi le projet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) inspiré par la France. Monopolisant la parole à l'ouverture du sommet arabe de Tripoli, le numéro un libyen s'est livré à une véritable diatribe contre l'UPM devant les présidents syrien, mauritanien, tunisien et algérien et le premier ministre marocain.
Selon Kadhafi, l'UPM pourrait mettre à mal l'unité africaine et arabe en concurrençant des organisations déjà existantes. « Nous sommes des pays membres de la Ligue arabe et aussi de l'Union africaine et nous ne prendrons en aucun cas le risque de disperser nos rangs. Il faut que nos partenaires (européens) comprennent bien cela », a prévenu le dirigeant libyen. Et de prévenir : « si l'Europe veut coopérer avec nous, qu'elle le fasse avec la Ligue arabe ou l'Union africaine (...) nous n'acceptons pas que l'Europe traite avec un seul groupe » de pays, c'est à dire uniquement avec ceux qui bordent la rive sud de la Méditerranée,comme le propose le projet de l'Union pour la Méditerranée..
« Nous ne sommes ni des affamés ni des chiens »
Le colonel Kadhafi a aussi qualifié l'UPM de « projet passager » voué à l'échec, affirmant : « l'UE veille sur son unité et refuse sa division et l'initiative de notre cher ami Sarkozy a été rejetée fermement par l'Europe ».
L'article entier
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Mouammar Kadhafi, à l'époque de sa venue en France, a rejeté avec virulence le projet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) inspiré par la France
6 - Un autre point à tenir compte : l'urgence de la date butoir de septembre 2011
En effet, le 20 septembre 2011, l'autorité palestinienne soumet au vote de l'ONU, le projet d'une reconnaissance onusienne de l'état Palestinien. Il y a de très fortes chances qu'un vote massif de pays aillent dans le sens de cette reconnaissance.
Les Palestiniens auraient déjà obtenu le soutien d'au moins 130 des 193 pays membres des Nations unies, selon les derniers pointages des diplomates israéliens. Saëb Erakat, un proche de Mahmoud Abbas, le président palestinien, estime que la barre des 150 pourrait être franchie. Ces derniers jours, la Chine, le Salvador et le Honduras ont sauté le pas, malgré les tentatives d'Israël de les en dissuader. La bataille qui doit commencer le 20 septembre lorsque Mahmoud Abbas compte demander l'intégration d'un État palestinien à l'Assemblée générale des Nations unies à New York, semble perdue d'avance. Ron Prossor, l'ambassadeur d'Israël à l'ONU, a admis, dans un message adressé à Jérusalem et divulgué dimanche par le quotidien Haaretz, que « le maximum qu'Israël puisse espérer, c'est qu'un petit groupe de pays vote contre, s'abstienne ou ne prenne pas part au vote ».
La suite sur Figaro.fr
Il est également probable qu'une indignation soit déclenchée à l'échelle planétaire car les USA envisagent d'utiliser leur véto au conseil de sécurité pour "limiter" la casse, et Mahmoud Abbas devra, dans ce cas là, se contenter "seulement" d'un statut état non membre de l'ONU. Le tollé que cette manoeuvre pourrait déclencher alors, génerait considérablement la position de l'Otan en Libye. Car comment parler de démocratie et de liberté en Libye quand on sabote celle qui est réclamée par la Palestine à l'ONU. D'où l'importance, de "finir" le travail avant cette date.
Le tollé qui pourrait s'exprimer un exemple de titre de première page possible :
Lire l'article sur AgoraVox : un véto américain pèserait-il plus que le vote de 150 nations ?
Conclusion
Pour conclure, peut-être en existe-t-il d'autres non envisagées pour l'instant, en ce qui me concerne, au lieu de choisir une de ces raisons, et je les sélectionnerais toutes. En effet, j'entrevois une alliance de "vautours" opportunistes dont les intérêts sont reliés l'une ou l'autre des pistes évoquées dans cet article.
L'union fait la force et l'objectif de cette alliance est de "tomber" sur le nid de coucous et de se partager le festin. Soulignons combien cette idée d'union, d'alliance est fascinante quand on constate l'énergie déployée et les techniques utilisées pour diviser et stigmatiser un camps face à un autre, à l'intérieur d'un pays "cible". juste avant l'"intervention" armée qui "finalisera " la "démocratisation" ou "l'installation de la paix"
Au final, les enjeux sont astronomiques, main basse sur le pétrole libyen, éliminer la "menace" de la création du Dinars Or, main basse sur les milliards de dollars des comptes bancaires libyens dans le monde, main basse sur l'or de la banque centrale libyenne et élimination d'un obstacle à un projet géopolitique diplomatiquement correcte de prise de contrôle de tous les pays de la méditerranée et du moyen et proche orient.
La guerre : "faut pas communiquer !" "Dès que tu expliques, cela enlève la magie !"
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